• Neurologie: des signes d'inflammation chroniques, apparus entre 40 et 60 ans, seraient annonciateurs d'un rétrécissement du volume cérébral au moment de la vieillesse!____¤201711

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Midlife systemic inflammatory markers are associated with late-life brain volume» ont été publiés dans la revue Neurology, laisse penser que les personnes qui présentent, entre 40 et 60 ans, des signes d'inflammation chroniques, auront, en vieillissant, un risque accru de rétrécissement du volume cérébral, essentiellement dans les parties du cerveau affectées par la maladie d'Alzheimer, associé à une plus mauvaise mémoire.

     

    Rappelons tout d'abord que de précédentes études ont déjà révélé «un lien entre la démence et l'inflammation, une réaction du système immunitaire au stress et à la maladie». Comme «le processus qui aboutit à une perte de cellules cérébrales commence des décennies avant que les personnes aient le moindre symptôme», cette nouvelle étude a été entreprise pour mieux «comprendre ce phénomène qui va les affecter longtemps après».

     

    Au cours de ce travail, «les niveaux de cinq marqueurs sanguins d'inflammation, dont le taux de globules blancs, de 1.633 personnes âgées en moyenne de 53 ans» ont été testés. Puis, «vingt-quatre ans ans plus tard, les participants ont passé un scanner du cerveau pour mesurer le volume de plusieurs zones cérébrales et des tests de mémoire sous forme de mémorisation de mots».

     

    Il est alors apparu que «les sujets ayant des niveaux élevés d'inflammation montraient un rétrécissement cérébral des zones impliquées dans la maladie d’Alzheimer, dont un rétrécissement de 5 % de l’hippocampe». En outre, ces sujets obtenaient «de moins bons scores aux tests de mémoire, avec en moyenne environ 5 mots mémorisés sur une liste de dix pour les participants avec au moins trois bio-marqueurs d'inflammation élevés, contre 5,5 mots pour les autres».

     

    Il a été aussi constaté «que l'impact sur le volume cérébral d'une seule augmentation d'un des cinq bio-marqueurs à un âge moyen était similaire des décennies plus tard aux effets d'une mutation du gène APOE qui accroît le risque d'Alzheimer».

     

    Au bout du compte, «cette recherche pointe l'inflammation comme un indicateur potentiel précoce d'une dégénérescence du cerveau plus tard dans la vie». Néanmoins, pour l'instant, «on ne peut pas dire si l'inflammation en est la cause possible ou une réponse à d'autres processus pathologiques» qui en seraient les vrais responsables.

     

     


    Tags Tags : , , , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :