• Neurologie: la comparaison des structures du cortex préfrontal ventrolatéral des cerveaux des Hommes et des macaques fait apparaître certaines similarités!____¤201402

     

    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Neuron, a comparé la structure du cortex préfrontal ventrolatéral des cerveaux des Hommes et des macaques, faisant apparaître une certaine similarité dans la région qui contrôle les tâches intellectuelles supérieures comme le langage et la prise de décision.

     

    Il y a environ 30 millions d’années, probablement en Afrique, la lignée des cercopithécoïdes, qui «regroupent certains petits singes comme les macaques», s'est séparée de celle des hominoïdes, «dont font partie l’Homme, le chimpanzé et le gorille».

     

    Par ailleurs, le cortex préfrontal ventrolatéral, «siège de différentes fonctions cognitives supérieures comme le langage, la mémoire de travail et le raisonnement», est «la partie du cerveau qui a le plus augmenté en taille au cours de l’évolution».

     

    En vue de comparer «la structure du cortex préfrontal ventrolatéral ainsi que la façon dont il était connecté au reste du cerveau», des images «par résonance magnétique (IRM) non invasives du cerveau de 25 adultes et de 25 macaques» ont été réalisées.

     

    Si beaucoup de similarités ont été constatées, «quelques dissemblances clés chez ces deux espèces» ont cependant pu être détectées: ainsi, par exemple, «le cortex préfrontal ventrolatéral n’est pas relié de la même manière aux zones cérébrales impliquées dans l’audition», suggèrant que «l’Homme utilise ce qu’il entend pour réaliser des fonctions intellectuelles que les macaques sont incapables de faire». De plus, le pôle frontal latéral présent au cœur du cortex préfrontal ventrolatéral humain, qui « participe à la prise de décision, la planification et la capacité à réaliser plusieurs tâches simultanément», n’existe pas chez le singe.

     

    Comme, par contre, «les régions cérébrales impliquées dans le développement de certains troubles psychiatriques comme l’hyperactivité et les troubles obsessionnels compulsifs (Toc) sont les mêmes chez les deux animaux», le macaque semble «un bon modèle pour comprendre comment les circuits neuronaux se modifient et pour mettre au point des traitements contre ces maladies».

     

     


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