• Neurologie: notre empathie n'est pas seulement le résultat de notre éducation et de notre expérience, mais elle est aussi en partie influencée par les variations génétiques!____¤201803

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Genome-wide analyses of self-reported empathy: correlations with autism, schizophrenia, and anorexia nervosa» ont été publiés dans la revue Translational Psychiatry, laisse penser que notre empathie n'est pas seulement le résultat de notre éducation et de notre expérience, mais elle est aussi en partie influencée par les variations génétiques.

     

    Rappelons tout d'abords que l’empathie, qui joue «un rôle clé dans les relations humaines», est «à la fois la faculté de reconnaître les pensées et les sentiments d’autrui, et celle d’y apporter une réponse émotionnelle adaptée»: ainsi, «dans le premier cas, on parle d’ 'empathie cognitive', et dans le second, d’ 'empathie affective'». Il y a 15 ans, a été mis au point «le Quotient d'Empathie ou EQ, une brève mesure d'auto-évaluation de l'empathie» par «une équipe de scientifiques de l'Université de Cambridge».

     

    Ce test, qui mesure les deux types d’empathie, a permis de montrer «que certains d'entre nous sont plus empathiques que d'autres, et que les femmes, en moyenne, sont légèrement plus empathiques que les hommes». De plus, il avait alors été constaté que les autistes rencontre «en moyenne des difficultés avec l’empathie cognitive, même lorsque leur empathie affective reste intacte».

     

    Pour sa part, l'étude ici présentée «est la plus grande étude génétique menée sur l'empathie», qui a été réalisée en «utilisant les données de plus de 46 000 clients de la société 23andMe» (*), qui ont tous «complété en ligne le questionnaire EQ et fourni un échantillon de salive pour analyse génétique». Elle révèle en premier lieu «que notre empathie est en partie génétique», car «au moins un dixième de cette variation est associée à des facteurs génétiques».

     

    En second lieu, elle confirme «que les femmes sont en moyenne plus empathiques que les hommes». Néanmoins, «cette variation n'est pas due à notre ADN car aucune différence n’a été observée dans les gènes qui contribuent à l'empathie chez les hommes et les femmes». Il en découle que «la différence d'empathie entre les sexes est le résultat d'autres facteurs, tels que la socialisation, ou de facteurs biologiques non génétiques tels que les influences hormonales prénatales, qui diffèrent également entre les sexes».

     

    En dernier lieu, il est apparu «que les variants génétiques associés à une plus faible empathie sont également associés à un risque plus élevé d’autisme».

     

     

    Lien externe complémentaire (source Wikipedia)

    (*) 23andMe

     

     


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