• Neurologie: une population de neurones, impliquée dans la génération d'atonie musculaire pendant le sommeil paradoxal et la cataplexie, a été mise en évidence!____¤202101

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «A discrete glycinergic neuronal population in the ventromedial medulla that induces muscle atonia during REM sleep and cataplexy in mice» ont été publiés dans la revue Journal of Neuroscience, a mis en évidence une «population de neurones impliquée dans la génération d'atonie musculaire pendant le sommeil paradoxal et la cataplexie», alors que, durant le sommeil paradoxal, notre corps est paralysé.

     

    Relevons tout d'abord qu'un Français sur trois «est concerné par un trouble du sommeil, selon l'Inserm» et que certains de ces troubles «pourraient avoir une origine commune», car l'atonie musculaire «se retrouve dans la narcolepsie, un trouble du sommeil où la personne peut s'endormir à tout moment de la journée, et la cataplexie, un autre trouble où l'individu souffre soudainement d'atonie musculaire tout en restant éveillé».

    Inversement, «l'atonie fait défaut dans le cas du trouble du comportement du sommeil», où «l'absence de paralysie induit des mouvements involontaires et parfois violents de la personne endormie».

     

    En fin de compte, ces trois troubles du sommeil seraient reliés par la population neuronale identifiée dans l'étude ici présentée: situés «dans la zone dite 'médullaire médiale ventrale' du cerveau», ces neurones «semblent capables d'inhiber les mouvements musculaires volontaires, excepté les muscles des yeux». Ainsi, «chez la souris, la désactivation de ces neurones a également désactivé l'atonie musculaire : les souris bougeaient durant leur sommeil».

     

    Comme, «chez des souris altérées pour que l'ingestion de chocolat déclenche une crise cataplectique (une soudaine atonie), cette désactivation a 'réduit le nombre d'épisodes cataplectiques'», pour cette étude, les neurones identifiés «pourraient être une bonne cible pour les thérapies médicamenteuses des personnes atteintes de narcolepsie, de cataplexie, ou de troubles du comportement du sommeil paradoxal». Désormais, il est suggéré que des études futures examinent «comment les émotions, qui sont connues pour déclencher la cataplexie, peuvent affecter ces neurones».

     

     


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