Une étude, dont les résultats intitulés «Exceptionally preserved soft parts in fossils from the Lower Ordovician of Morocco clarify stylophoran affinities within basal deuterostomes» sont publiés dans la revue  Geobios, a permis, grâce aux fossiles exceptionnels du gisement de Bou Izargane (Maroc), de replacer les stylophores (*) dans l’arbre du vivant.

Rappelons que les stylophores, dont le nom signifie 'porteurs de colonnes', étaient des animaux de quelques centimètres qui «prospéraient dans les océans il y a environ 500 millions d’années».

Jusqu'ici, «en raison de leur morphologie atypique», les scientifiques ont eu du mal à se mettre d'accord pour les placer dans l’arbre du vivant: leur appendice (colonne) pouvant être «l’équivalent d’une queue» aurait pu en faire «des ancêtres des vertébrés», tandis que leur squelette, constitué de multiples plaques, pouvait évoquer «celui des échinodermes (oursins, étoiles de mer), bien qu’il soit dépourvu de leur symétrie caractéristique».

Dans ce contexte, l'étude a «pu clore ce débat vieux de 150 ans». Plus précisément, les fossiles exceptionnels du gisement de Bou Izargane, ont eu leurs parties molles «préservées sous forme de pyrite, un minéral à base de fer». De ce fait, la cartographie du fer a conduit à mettre en évidence «la structure fine de l’appendice» qui est apparue «comparable à celle d’un bras d’étoile de mer». Au bout du compte, ces organismes n’avaient «ni queue, ni tête, mais un bras nourricier».

Lien externe complémentaire (source Wikipedia)

(*) Stylophora