• Paléontologie: l’ancêtre commun de tous les oiseaux actuels, descendant des dinosaures carnivores, aurait perdu totalement ses dents il y a 116 millions d’années!____¤201412

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Evidence for a single loss of mineralized teeth in the common avian ancestor» ont été publiés dans la revue Science, a permis de révéler que l’ancêtre commun de tous les oiseaux actuels, descendant des dinosaures carnivores, aurait perdu totalement ses dents il y a 116 millions d’années.

     

    Pour parvenir à cette conclusion, l'étude ici présentée a comparé «les génomes de 48 espèces d’oiseaux actuelles», d'une part, à ceux d’animaux ayant aussi perdu leurs dents», à savoir «trois espèces de tortues et quatre mammifères (l’armadillo à neuf bandes, le paresseux d’Hoffmann, l’oryctérope du Cap et le pangolin chinois)», et, d'autre part, à trois espèces dentues, à savoir le chien domestique, l’éléphant d’Afrique et le cachalot.

     

    Les analyses ont essentiellement porté sur six gènes, «dont l’inactivation chez la souris de laboratoire se traduit par des défauts dans la formation de la dentine et de l’émail» et dont «la mutation entraîne aussi chez l’homme des anomalies dentaires».

     

    Comme chez les oiseaux modernes, «ces gènes sont bien présents, mais sous une forme inactivée», cela prouve «que la machinerie génétique de formation des dents a été perdue sur la branche ayant donné naissance à tous les oiseaux actuels».

     

    L' évaluation du niveau d’altération de ces gènes «par rapport aux espèces où ils sont toujours actifs» permet d'estimer à 116 millions d’années environ la date où la couverture d’émail des dents a été perdue «en se fondant sur un taux de mutation moyen au fil du temps».

     

    De plus, cette étude propose un scénario évolutif en deux étapes avec, tout d’abord, «la perte des dents et le développement partiel du bec sur la partie antérieure des mâchoires» et, ensuite le développement de la partie postérieure du bec.

     

    Pour finir soulignons que cette publication fait partie d'un ensemble de travaux, dont les résultats ont été introduits par un article intitulé «A flock of genomes», paru dans la revue Science, et que des résultats complémentaires de cette recherche de grande envergure ont été également publiés dans d'autres revues.

     

     


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