• Paléontologie: la diversité des espèces d'oiseaux actuels serait issue des espèces d'oiseaux du sol qui ont survécu à l'extinction massive il y a 66 millions d'années (crise KT)! ____¤201805

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Early Evolution of Modern Birds Structured by Global Forest Collapse at the End-Cretaceous Mass Extinction» ont été publiés dans la revue Current Biology, a permis de montrer que la biodiversité des espèces d'oiseaux actuels qui constituent le groupe de vertébrés terrestres le plus diversifié et le plus répandu dans le monde («on compte près de 11.000 espèces vivantes»), serait issue des espèces d'oiseaux du sol qui ont survécu à l'extinction massive il y a 66 millions d'années (crise KT).

     

    Pour parvenir à cette conclusion, cette étude a identifié «quelles familles d'oiseaux dépendaient des arbres pour leur nourriture ou leur habitat et quels oiseaux n'en avaient pas besoin» et constaté «que les espèces arboricoles, qui aujourd'hui sont plus nombreuses que celles restant au sol, ont des ancêtres qui vivaient au sol»: plus précisément, avant l'impact de l'astéroïde responsable de la crise KT, «il y avait beaucoup d'espèces d'oiseaux vivant dans les arbres, mais après l'impact, elles étaient absentes des fossiles».

     

    Concrètement, les fossiles montrent que les oiseaux qui ont survécu, «probablement de petits oiseaux ressemblant à des cailles», avaient «des pattes robustes, et non des petites pattes délicates plus adaptées à la vie perchée dans les arbres».

     

    De manière complémentaire, l'examen des pollens et spores fossiles «pour déterminer quelles espèces végétales avaient disparu des forêts» suggère, en s'appuyant sur «les archives fossiles de la Nouvelle-Zélande, du Japon, de l'Europe et de l'Amérique du Nord», «que les forêts prospéraient avant l'impact, mais pas ensuite» puisqu'il a été mis en évidence «une déforestation massive à travers le monde à la fin du Crétacé».

     

    Ainsi, «après l'impact de l'astéroïde, les enregistrements fossiles montrent des restes d'arbres brûlés et des spores de fougères en grand nombre», ce qui est logique car «après une catastrophe comme un feu de forêt ou une éruption volcanique, les premières plantes à revenir sont les colonisateurs les plus rapides,en particulier les fougères» qui «produisent des spores minuscules qui se dispersent facilement par le vent». Cependant, la conclusion «que toutes les forêts ont disparu à l'échelle mondiale sur la base de preuves provenant des régions du nord» fait encore débat.

     

     

     


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