Une étude, dont les résultats intitulés «Tlatolophus galorum, gen. et sp. nov., a parasaurolophini dinosaur from the upper Campanian of the Cerro del Pueblo Formation, Coahuila, northern Mexico» sont publiés dans la revue Cretaceous Research, a permis de décrire un dinosaure à crête qualifié de 'pacifique et bavard', dont les ossements, vieux de 73 millions d'années, ont été mis au jour il y a dix ans déjà dans le nord du Mexique.

Les ossements de ce dinosaure, qui a été appelé Tlatolophus galorum, ont bénéficié de conditions de conservation exceptionnelles puisque «près de 80 % de la structure osseuse a traversé les âges»: autrement dit «des événements 'très favorables' ont dû se produire il y a des millions d'années, alors que la région connaissait un climat tropical, pour que la zone et les restes d'ossements soient aussi bien conservés».

En fait, d'après l'étude ici présentée, «Tlatolophus galorum était un dinosaure herbivore énorme» qui «serait mort dans une étendue d'eau, pleine de sédiments». De la sorte, son corps «a dû être rapidement recouvert de terre» et préservé jusqu'à ce que «les paléontologues en découvrent d'abord la queue» («des vertèbres dépassant même de la surface»), puis, «d'autres os tels que le fémur ou l'omoplate».

Ce qui est aussi étonnant, c'est que la forme de la crête de Tlatolophus galorum semble similaire à un «symbole utilisé par les peuples mésoaméricains dans les manuscrits anciens pour représenter l'action de communication et de connaissance»: en l'occurrence, une grande virgule. Cette ressemblance est d'autant plus déroutante que, selon cette étude, ce dinosaure avait, d'une part, comme les éléphants, «des oreilles capables d'entendre les sons à basse fréquence pour communiquer entre eux» et d'autre part, «probablement la capacité d'émettre des sons puissants, pour effrayer ses prédateurs, ou à des fins de reproduction» en raison «de nombreuses connexions entre son nez et sa trachée».