• Paléontologie: une nouvelle espèce de mosasaure, dont les restes fossilisés ont été retrouvés en Antarctique, a été décrite!____¤201611

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Kaikaifilu hervei gen. et sp. nov., a new large mosasaur (Squamata, Mosasauridae) from the upper Maastrichtian of Antarctica» ont été publiés dans la revue de Cretaceous Research, a permis d'identifier une nouvelle espèce de mosasaure dont les restes fossilisés ont été retrouvés en Antarctique.

     

    Indiquons tout d'abord, qu'en Antarctique il y a 66 millions d’années, au Crétacé supérieur, «plus particulièrement aux alentours de l’île Seymour, la température était plus élevée qu’aujourd’hui ce qui a permis aux grands animaux marins de prospérer». Parmi ceux-ci, se trouvaient «de nombreux reptiles marins dont les mosasaures, géants dinosaures aux dents acérées qui chassaient l’équivalent de nos baleines actuelles, les plésiosaures».

     

    Les restes fosilisés de la nouvelle espèce de mosasaure décrite, «nommée Kaikaifilu hervei en hommage aux croyances Mapuches qui évoquent deux monstres marins dominant sur les océans et qui pouvaient provoquer des séismes, des tsunamis et des éruptions volcaniques», comportent «un crâne de 1.2m de long et des humérus». Cet «imposant reptile», qui «serait apparenté au 'fameux' Taniwhasaurus antarcticus», aurait «mesuré 10 mètres de long, le plaçant comme l’un des plus grands mosasaures de l’hémisphère sud».

     

    Comme, en raison «des conditions difficiles régnant en Antarctique, les restes paléontologiques restent rares», cette découverte a «un impact scientifique important sur les recherches concernant les mosasaures», d'autant plus que ces restes «montrent une parenté lointaine avec les mosasaures de l’hémisphère nord».

     

    Du fait que l'examen du crâne a «montré que ces dinosaures étaient hétérodontes, c’est-à-dire qu’ils possédaient différents types de dents», ces observations remettent «en question le dénombrement des reptiles marins ayant vécu en Antarctique, qui avait été effectué justement à partir du nombre de dents retrouvées sur différents sites»: il résulte de cette hétérodontie «que le nombre de mosasaures, bien qu’élevé, aurait tout de même été surestimé».

     

     


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