Une étude, dont les résultats intitulés «New sharks and other chondrichthyans from the latest Maastrichtian (Late Cretaceous) of North America» sont publiés dans la revue Journal of Paleontology, rapporte la découverte, à partir de dents d’un millimètre de diamètre, d'une nouvelle espèce de petit requin préhistorique, vieille de plus de 67 millions d’années.

En fait, «tout a commencé il y a une vingtaine d’années, dans le Dakota du Sud, aux États-Unis» lorsque «des paléontologues de l’université d’Etat de Caroline du Nord y ont découvert Sue (*), le fossile le plus complet jamais retrouvé d’un Tyrannosaurus rex»: cette région américaine était anciennement «recouverte de forêts, de marécages et de rivières sinueuses».

Comme «au moment de cette découverte, des sédiments ont été récupérés», les paléontologues ont retrouvé récemment dans ces sédiments les dents du requin préhistorique dont il est question ici. Ce requin, qui «vivait à la même époque que Sue la T.rex», faisait donc «partie du même monde».

Du fait que «les squelettes des requins sont en cartilage», la «majeure partie de son corps n’a pas été préservée», à l'exception de «ses minuscules dents fossilisées». L'espèce a été dénommée 'Galagadon norsquistae' «en référence au jeu vidéo Galaga (car ses dents ressemblent à s’y méprendre aux vaisseaux spatiaux du jeu») et «en hommage à une bénévole, Karen Nordquist, qui a contribué à ces recherches».

Il reste qu'il est étonnant découvrir des dents microscopiques d'un requin «de moins de 60 cm de long» posées juste à côté des os d’un Tyrannosaurus rex, le plus grand prédateur de tous les temps.

Lien externe complémentaire (source Wikipedia)

(*) Sue (dinosaur)