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Zoologie: des variations des gènes GTF2I et GTF2IRD1 seraient à l'origine de l'hyper-sociabilité des chiens, qui les distingue des loups dont ils descendent!____¤201707
Une étude, dont les résultats intitulés «Structural variants in genes associated with human Williams-Beuren syndrome underlie stereotypical hypersociability in domestic dogs» ont été publiés dans la revue Science Advances, laisse penser que des variations des gènes GTF2I et GTF2IRD1 sont à l'origine de l'hyper-sociabilité des chiens, un facteur clé de leur domestication qui les distingue des loups dont ils descendent.
Cette recherche s'est concentrée «sur l'étude de 29 gènes dans une région d'un chromosome connue pour jouer un rôle dans la sociabilité des chiens». Chez les humains, la suppression de deux de ces gènes dans cette même région de l'ADN est apparemment responsable du syndrome de Williams-Beuren, «une maladie génétique rare caractérisée notamment par des comportements hyper-sociaux et aussi d'autres problèmes de santé».
En ce qui concerne les chiens, «des variations de ces mêmes gènes (GTF2I et GTF2IRD1) paraissent être à l'origine de leur hyper-sociabilité, un facteur clé de leur domestication qui expliquerait les différences de «comportements observés entre les loups et les chiens qui facilitent chez ces derniers la coexistence avec les humains».
Plus précisément, l'étude ici présentée a «combiné des études génétiques et de comportements de seize chiens et de huit loups gris apprivoisés en captivité». En vue d'évaluer les comportements des chiens et des loups, ils furent «soumis à différents exercices pour tester leur degré de sociabilité ainsi que leurs capacités à ouvrir des boites pour accéder à des friandises, seuls ou en présence d'un humain qu'ils n'avaient jamais vu auparavant».
Tags : Zoologie, génétique, 2017, Science Advances, loups, chiens, domestication, comportements, sociabilité, ADN, gènes, GTF2I, GTF2IRD1, Williams-Beuren
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