• Zoologie: le séquençage des génomes de trois chats apporte de nouvelles informations sur ces félidés semi-domestiqués depuis environ 9000 ans!____¤201411

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Comparative analysis of the domestic cat genome reveals genetic signatures underlying feline biology and domestication» ont été publiés dans la revue PNAS, a permis, grâce au séquençage des génomes de trois chats, d'en apprendre plus «sur ces félidés semi-domestiqués depuis près de 9000 ans par l'homme».

     

    Les trois chats en question sont une femelle abyssin vivant à Columbia aux États-Unis, un chat provenant de Saint-Pétersbourg en Russie, et un chat sauvage européen.

     

    Tout d'abord, il apparaît que les différences génétiques entre félidés domestiques et sauvages, qui «ne sont pas très importantes», portent essentiellement «sur des caractères liés à la mémoire, la peur et les circuits de la récompense».

     

    Ces éléments découlent de la domestication, car «les humains ont très probablement encouragé les chats à venir dans leurs habitations pour chasser les rats et souris qui mangeaient les céréales récoltées qui étaient stockées», en leur offrant de la nourriture «pour les encourager à s'installer chez eux» de sorte que «petit à petit, les chats les plus 'intéressés' et dociles ont pris le pas sur les autres».

     

    Par ailleurs, la comparaison des génomes de chats avec ceux d'autres espèces, «comme le tigre, la vache, le chien ou l'homme» fait mieux comprendre «pourquoi les chats sont obligatoirement carnivores et pourquoi leur vision et leur odorat diffèrent de ceux, entre autres, du chien». 

     

    En particulier, «les chats comme les tigres, contrairement aux autres, ont des gènes leur permettant de mieux digérer les graisses de la viande qu'ils absorbent».

     

    Par contre, les chats ont moins de gènes de l'odorat que les chiens, «sauf dans le domaine des phéromones, ces substances chimiques émises par un individu à destination d'un autre», tandis qu'ils disposent de plus 'd'outils' pour la vision nocturne.

     

    Ces données, qui ont confirmé que la domestication des chats remonte autour de 9500-10.000 ans, ouvrent des perspectives en archéologie, «pour distinguer des os de chats sauvages ou de chats domestiques» ou «pour le chapitre des pelages et de leurs couleurs», mais aussi dans le domaine de la santé féline et humaine.

     


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