• Biologie: des modèles virtuels aident à comprendre comment les spermatozoïdes peuvent se frayer un chemin dans l'appareil génital féminin avant de pouvoir féconder un ovule!____¤201903

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Flagellar ultrastructure suppresses buckling instabilities and enables mammalian sperm navigation in high-viscosity media» ont été publiés dans la revue Journal of the Royal Society Interface, a permis de mieux comprendre comment chez l'Homme, les spermatozoïdes doivent se frayer un chemin dans l'appareil génital féminin avant de pouvoir féconder un ovule.

     

    Relevons tout d'abord que «la glaire cervicale est une sécrétion produite par les glandes du col de l’utérus», qui est «100 fois plus épaisse que l'eau». Cependant, si «au moment de l'ovulation, elle se fluidifie pour laisser passer les spermatozoïdes», il s'agit même alors d'un véritable défi «lancé par la nature à la semence masculine» pour y pénétrer, puisque les spermatozoïdes ne sont pas plus «de 15 sur 55 millions à y parvenir».

     

    Pour comprendre comment, l'étude ici présentée a «comparé la queue des spermatozoïdes humains (et d'autres mammifères) à celle des spermatozoïdes d'oursins qui fécondent leurs femelles en libérant leur semence dans l'eau de mer», en s'appuyant «sur des modèles virtuels» pour évaluer «l'importance de chaque caractéristique observée».

     

    Par exemple, «en faisant nager les spermatozoïdes d'oursin dans un liquide visqueux», il est apparu «que leur queue se plie rapidement sous la pression, les empêchant de se propulser vers l'avant». L'étude a ainsi abouti à la conclusion «que, chez les mammifères, les queues des spermatozoïdes se sont recouvertes d'une couche externe de renforcement», qui «donne à leurs mouvements la puissance nécessaire pour franchir la barrière dressée par la glaire cervicale».

     

    Néanmoins, «ce qui contrôle le mouvement de ces spermatozoïdes reste un mystère». En fait, «les spermatozoïdes disposent de minuscules muscles» mais, «en l'absence de système nerveux central pour coordonner le tout», leurs mouvements pourraient se produire de façon automatique, «en réponse à une combinaison complexe de nombreux mécanismes».

     

     


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