• Climatologie: grâce à des éléphants de mer, le lien découvert entre la disponibilité en lumière et la quantité de phytoplancton dans l’océan Austral a été quantifié!____¤201401

     

    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Geophysical Research Letters, a permis de quantifier, grâce à des éléphants de mer équipés d’instruments miniaturisés, le lien fort découvert entre la disponibilité en lumière et la quantité de phytoplancton dans l’océan Austral.

     

     La photosynthèse est liée à «l’intensité du rayonnement solaire arrivant à la surface de l’océan» et à «la profondeur à laquelle se trouve le phytoplancton». Or, alors que l'océan Austral «est un des acteurs majeurs du contrôle du climat», l’évolution saisonnière de la photosynthèse dans ces régions reste mal connue, car «les conditions météorologiques qui y règnent ainsi que son éloignement rendent son exploration difficile».

     

    Pour répondre à ces difficultés, le projet IPSOS SEAL a permis «d’équiper des éléphants de mer, basés à Kerguelen et qui passent la majeure partie de l’année en pleine mer dans l’océan Austral», de capteurs effectuant des mesures simultanément de la profondeur, de la température, de la salinité et de la chlorophylle. Ainsi, durant 3 ans, 23 animaux ont collecté «plus de 2000 profils verticaux de ces paramètres».

     

    Grâce à ces données, il a pu être construit «pour la première fois une climatologie simultanée de la profondeur de la couche de mélange et de la quantité de chlorophylle qu’elle contient et ainsi de faire deux découvertes importantes»: tout d'abord, il est apparu que «les conditions lumineuses qui règnent dans l’océan Austral restent favorables au développement du phytoplancton durant une longue période allant d’octobre à avril»; ensuite, il a été noté «que la quantité maximale de chlorophylle pouvant s’accumuler dans la couche de mélange est contrôlée par le phytoplancton lui-même» (du fait de l'existence d'un phénomène d’auto-ombrage).

     

    L'ensemble de ce travail apparaît ainsi particulièrement utile pour «aider à la prédiction de ce que pourrait être la réponse du phytoplancton au changement climatique en cours dans l’océan Austral».

     

     


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