Une étude, dont les résultats intitulés «Phase 1 clinical study of an embryonic stem cell–derived retinal pigment epithelium patch in age-related macular degeneration» ont été publiés dans la revue Nature Biotechnology, décrit une technique qui a permis la restauration, grâce à des cellules souches, de la vision de deux personnes âgées atteintes de DMLA (*), 'une maladie dégénérative assez courante'.

Rappelons tout d'abord que «la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) 'humide', trouble la vision ou provoque un angle mort dans le champ visuel». Elle «est due à l'apparition anormale de vaisseaux sanguins qui font couler dans l'œil des fluides, lesquels endommagent une couche de cellules appelée 'épithélium pigmentaire rétinien'» de sorte que ces dégâts sur la rétine «tuent les cellules photosensibles».

La technique décrite dans cette étude fait appel à «des cellules souches embryonnaires pour développer, sur un petit échafaudage plastique, des cellules de l'épithélium pigmentaire rétinien». Ces tissus ont ensuite été transplantés chez deux volontaires, «lors d'une opération durant 'une à deux heures'».

Ces patients volontaires, «un octogénaire et une sexagénaire britanniques malvoyants» ont été suivis «pendant douze mois» et il est apparu qu'ils «sont passés de l'incapacité à lire même avec des lunettes, à une capacité à lire 60 à 80 mots par minute avec des lunettes de lecture ordinaires».

Cette étude, limitée a seulement deux patients, est très encourageante même si elle correspond à une phase expérimentale. Néanmoins, comme ces cellules souches «doivent provenir d'une greffe extérieure», elles peuvent de ce fait «provoquer une réponse inattendue du système immunitaire, être rejetées, ou favoriser des cancers».

Lien externe complémentaire (source Wikipedia)

(*) DLMA