• Zoologie: l'analyse du développement des bandes blanches des poissons-clowns aide à mieux comprendre leur rôle dans l'organisation sociale de ces poissons!____¤201809

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Ontogenetic and phylogenetic simplification during white stripe evolution in clownfishes» ont été publiés dans la revue BMC Biology, a permis de décrire avec précision pourquoi mais également quand et comment les bandes blanches des poissons-clowns (*) apparaissent et elle a conduit à mieux comprendre leur rôle dans l'organisation sociale de ces poissons.

     

    Notons tout d'abord que, si «les poissons des récifs coralliens sont connus pour leur grande diversité de couleurs et de motifs», jusqu'ici, «les mécanismes qui orchestrent la mise en place de ces caractéristiques» restent encore mal connus. Dans ce contexte, l'étude ici présentée s'est intéressée «au groupe des poissons-clowns qui comprend une trentaine d'espèces se distinguant par leur nombre de bandes blanches (de 0 à 3) et par leur coloration rouge à orangée».

     

    En premier lieu, l'étude a montré «que les bandes des poissons-clowns sont essentielles à la reconnaissance entre espèces», qui est «primordiale dans l'organisation sociale de ces poissons vivant dans des anémones où peuvent se côtoyer plusieurs espèces et qui constituent autant de foyers possibles pour les jeunes poissons à la recherche d'un habitat définitif».

     

    En second lieu, l'étude a «décrypté les séquences d'apparition et de disparition des bandes durant la vie du poisson-clown». Alors qu'en passant «du stade larvaire à celui de 'juvénile', le jeune poisson va voir apparaître ses bandes une à une depuis la tête jusqu'à la queue», il a été observé qu'entre le stade juvénile et le stade adulte, « le poisson peut perdre des bandes, qui disparaissent cette fois de la queue vers la tête».

     

    En dernier lieu, «pour tenter de comprendre la mise en place de ces motifs», l'étude s'est penchée «sur l'histoire évolutive de ces poissons». Elle a ainsi mis en évidence «que l'ancêtre des poissons-clowns possédait trois bandes, composées comme chez les poissons actuels de cellules pigmentées appelées iridophores, reflétant la lumière grâce à des cristaux». Ensuite, au cours de l'évolution, les différentes espèces ont peu à peu perdu ces bandes, «amenant aujourd'hui à cette myriade de motifs colorés». Néanmoins, pour mieux comprendre cette évolution, il faut désormais «identifier les gènes qui contrôlent l'apparition de ces bandes blanches».

     

     

    Lien externe complémentaire (source Wikipedia)

    (*) Poisson-clown

     

     


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