Une étude, dont les résultats intitulés «Dating the landscape evolution around the Chauvet-Pont d’Arc cave» ont été publiés dans la revue Scientific Reports, a permis de vérifier que les communautés qui sont passées dans la grotte Chauvet ont connu les mêmes repères paysagers que ceux existant aujourd’hui: en l'occurrence, «l’entrée de la gorge, une arche et une vire naturelle (passage naturel dans la paroi escarpée) conduisant directement à l’entrée de la grotte, qui était alors grande ouverte».

Relevons tout d'abord que «la grotte Chauvet, située à l’entrée des gorges de l’Ardèche, possède les plus anciennes fresques peintes de l’Humanité, datant de 36 000 ans» et que la conservation et l’esthétisme de ces fresques ont «justifié son classement au patrimoine mondial de l’Humanité en 2014, 20 ans après sa découverte».

Cette cavité, étant «située près du Pont d’Arc dans un paysage remarquable», la question s'est posée de savoir si «les personnes qui ont peint ces fresques voyaient et se déplaçaient dans le même paysage que nous»: en particulier, voyaient-ils la même arche que nous?

Cette étude, grâce à l'analyse «des reliefs et l’usage original des mathématiques appliquées à la datation des sables transportés par l’eau de la rivière Ardèche», a pu obtenir la réponse puisqu'elle a finalement «permis de dater l’ouverture de l’arche du Pont d’Arc à environ 124 000 ans».