• Astronomie: l'intensité du vent stellaire d'une étoile de type solaire, âgée de seulement 500 millions d’années, a des implications dans le cadre de l'exobiologie!____¤201402

     

    Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue The Astrophysical Journal Letters, ont permis de découvrir que le vent stellaire d'une étoile de type solaire, âgée de seulement 500 millions d’années, n’avait que la moitié de l’intensité du vent solaire actuel. Cette indication a des implications dans le cadre de l'exobiologie.

     

    Il est bien connu que le Soleil était au commencement moins lumineux qu’aujourd’hui; cependant, si l'on veut mieux «comprendre comment la vie a pu apparaître sur Terre, et peut-être sur Mars», son niveau d'activité durant son premier milliard d’années d'existence doit être évalué avec précision. L’observation des jeunes étoiles de type solaire peut nous apporter les éléments pour obtenir cette information.

     

    La méthode pour mesurer l’intensité des vents stellaires, constitués d’un plasma de protons et d’électrons, «consiste à étudier les interactions de ces vents avec le milieu interstellaire», qui forment des astrosphères (analogues à l’héliosphère du Soleil) : comme «ces bulles de vents stellaires possèdent une signature caractéristique dans l’ultraviolet qui dépend de l’intensité du flux de plasma éjecté par les étoiles», l’astrosphère des étoiles ressemblant beaucoup au Soleil peut être déterminée.

     

    Cette recherche, qui a également montré que «pour d’autres étoiles de type solaire, mais âgées d’environ un milliard d’années, l’intensité des vents était bien supérieure (d'un facteur dix) à celle du Soleil», permet de dire que les étoiles de type solaire apparaissent commencer leur existence «avec des vents stellaires faibles qui croissent rapidement en intensité avant de devenir plus faibles à la moitié de leur vie».

     

    Du fait que l’intensité du vent solaire a une incidence sur la vitesse d’érosion de l’atmosphère de Mars, ce paramètre intervient dans «la détermination de la durée pendant laquelle la vie pouvait exister et évoluer dans des conditions favorables à la surface de la Planète rouge».

     

    En suggérant «que le vent solaire était plus faible pendant les premières centaines de millions d'années de l'histoire du Système solaire», ces observations laissent donc penser que l’érosion de l’atmosphère de Mars «a été moins rapide qu’on le croyait pendant le premier demi-milliard d’années de son existence», ce qui conduit à «revoir à la hausse les chances d’y trouver les traces d’une vie passée».

     

     


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