• Astrophysique: SHARAD a permis la découverte de vestiges d'anciennes calottes glaciaires enfouis sous le pôle Nord de Mars!____¤201906

    Une étude, dont les résultats intitulés «Buried ice and sand caps at the north pole of Mars: revealing a record of climate change in the cavi unit with SHARAD» sont publiés dans la revue Geophysical Research Letters, montre, grâce à la découverte par le radar SHARAD (Shallow Radar) de la sonde MRO de vestiges d'anciennes calottes glaciaires enfouis sous le pôle Nord de Mars (coiffé aujourd'hui d'un manteau de glace en surface), qu'il y a plus de glace d'eau sur cette planète qu'on ne le pensait. En fait, jusqu'ici, les chercheurs pensaient que ces vestiges des anciennes calottes polaires, qui «renferment la mémoire du climat passé de notre voisine», avaient disparu.

     

    Concrètement, d'après les premières estimations, «Mars pourrait être globalement recouverte d'une couche d'eau d'1,5 mètre d'épaisseur au minimum, si cet immense réservoir caché venait à fondre». Il y aurait même «plus d'eau à cet endroit que dans la totalité des autres réservoirs détectés partout ailleurs dans le sous-sol de la Planète rouge (hormis les deux calottes glaciaires)» et, donc, il s'agirait, en réalité «de la troisième plus grande réserve d’eau sur la planète».

     

    Plus précisément, les données moissonnées par SHARAD indiquent «que cet ensemble enfoui est principalement constitué d'eau (de 66 % à 90 % autour du pôle) et de sable». De plus, leur analyse détaillée «plaide pour une disposition alternée de couches : vraisemblablement des dépôts éoliens de poussière martienne entre chaque strate de glace formée lors des plages glaciaires précédentes (à l'instar de la TerreMars connaît aussi des changements climatiques causés par les variations de l'inclinaison de son axe de rotation)»: ces dépôts de sable «auraient protégé ce qui «restait des anciens glaciers des ultraviolets du Soleil et de l'évaporation lors de chaque période interglaciaire».

     

    Au bout du compte, ce gisement constitue «une fenêtre ouverte sur le climat du passé de Mars et sur l'évolution de ses ressources en eau», car des forages effectués in situ «pour en prélever des carottes de glace» permettraient de raconter «l'histoire de son atmosphère sur plusieurs millions d'années».

     

     


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