• Biologie: des expériences faites chez le singe apportent la preuve que le cerveau peut, comme les ovaires, produire des œstrogènes!____¤201312

     

    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Journal of Neurosciences , apporte la preuve, grâce à des expériences faites chez le singe que le cerveau peut, comme les ovaires, produire des œstrogènes.

     

    Les œstrogènes et la progestérone fabriqués par les ovaires, «assurent diverses fonctions dans l’organisme comme le développement des caractères sexuels secondaires et le contrôle du cycle menstruel». Ces sécrétions sont contrôlées par d’autres hormones synthétisées par l’hypophyse: la FSH et la LH, qui sont, une petite glande nichée dans le cerveau.

     

    De son côté, l’hypophyse «est sous le contrôle de la gonadolibérine (GnRH), une neurohormone synthétisée par l’hypothalamus, une autre région cérébrale». Alors que, depuis près de 40 ans, l’hypothalamus est suspecté de produire également des œstrogènes, sans qu'aucune preuve n'en soit apportée, des expériences sur des macaques rhésus (Macaca mulatta) viennent d'en faire la démonstration.

     

    Dans un premier temps, «de l’œstradiol, l’un des œstrogènes les plus abondants chez la femme», a été injecté «dans l’hypothalamus de femelles singes n’ayant plus d’ovaire», ce qui a rapidement conduit leur hypothalamus «à produire de la GnRH puis des œstrogènes».

     

     

    Dans un second temps, de petites stimulations électriques appliquées au niveau de l’hypothalamus des femelles ont également poussé cette zone cérébrale à fabriquer de la GnRH puis des œstrogènes. Enfin, l'injection de Létrazole, un médicament inhibiteur de la synthèse d’œstrogènes, a pu bloquer la fabrication de ces deux hormones dans le cerveau.

     

    Après ces preuves que l’hypothalamus peut aussi fabriquer des œstrogènes, il va être possible non seulement «de mieux comprendre les modulations hormonales au cours des différentes phases de la vie, de la naissance à la ménopause, en passant par la puberté», mais aussi de mieux «combattre les maladies pour lesquelles la sécrétion d’œstrogènes est déréglée, telles que la dépression, la maladie d’Alzheimer ou certaines pathologies auto-immunes».

     

     


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