• Ingénierie: l'exploitation des propriétés de la luciférine a permis de franchir une étape en vue de transformer des plantes en lampes de bureau ou des arbres en lampadaires! ____¤201712

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «A Nanobionic Light-Emitting Plant» ont été publiés dans la revue Nano Letters, a permis, en exploitant les propriétés de la luciférine (*), de franchir une étape appréciable en vue de transformer des plantes en source de lumière intérieure de basse intensité ou des arbres en lampadaires.

     

    Rappelons tout d'abord que la luciférine, qui est «une molécule bien connue des entomologistes, puisque c’est elle qui fait briller les lucioles», réagit «avec une enzyme, la luciférase, pour émettre naturellement de la lumière», tandis qu'une «autre molécule, appelée co-enzyme A, favorise ce processus en éliminant les sous-produits de la réaction qui pourraient inhiber l’activité de la luciférase».

     

    Pour parvenir à «transférer cette réaction qui se produit naturellement chez un insecte, dans une plante», trois types de nanoparticules ont été utilisées «pour transporter chaque composant: des nanoparticules de silice d’environ 10 nanomètres de diamètre pour la luciférase, des nanoparticules biocompatibles, biodégradables et légèrement plus grosses pour la luciférine et la co-enzyme A».

     

    L'expérience a consisté à immerger les plantes dans une solution contenant les différentes particules, qui été «mise sous pression» pour faire «rentrer les particules dans les feuilles via les stomates, des trous minuscules impliqués dans la respiration des végétaux»: ainsi, «les particules les plus grosses, portant la luciférine et la co-enzyme A s’accumulent en dehors des cellules, tandis que les plus fines, portant la luciférase, y pénètrent». Quand elle arrive dans les feuilles, la luciférine entre graduellement dans les cellules «où elle va réagir avec la luciférase et émettre de la lumière».

     

    Alors que, durant les premiers essais, la plante ne parvenait à briller que pendant 45 minutes, maintenant le phénomène dure «pendant presque 4h». Cependant, comme «un plant d’environ 10 cm de haut de cresson produit actuellement un millième de la quantité de lumière nécessaire pour lire à proximité», il va falloir «booster l’intensité lumineuse et prolonger sa durée».

     

    Lien externe complémentaire (source Wikipedia)

    (*) Luciférine

     

     

     


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