• Neurologie: un variant, lié à des troubles psychiatriques, qui altère un réseau préfronto-limbique, augmente le risque de développer la schizophrénie ou un trouble bipolaire!____¤201710

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «A multi-level functional study of a SNAP25 at-risk variant for bipolar disorder and schizophrenia» ont été publiés dans la revue The Journal of Neuroscience, a montré qu’un variant génétique associé à de multiples troubles psychiatriques altère un réseau préfronto-limbique, ce qui aurait pour conséquence d'augmenter le risque de développer la schizophrénie ou un trouble bipolaire.

     

    ​Plus précisément, cette étude s'est intéressée à «une variation allélique du gène SNAP25, impliquée dans la neurotransmission et associée à la schizophrénie, au trouble bipolaire mais également à l’hyperactivité/trouble de l'attention». Elle a combiné un examen «d’association génétique chez 461 patients atteints de schizophrénie, une construction génétique in vitro et une approche dite d’ 'imagerie génétique' dans deux cohortes, la première comprenant 71 sujets dont 25 patients bipolaires, la seconde comprenant 121 sujets sains». De plus, l’expression génétique post mortem de SNAP25 a été interprété «à partir de tissu cérébral de patients schizophrènes».

     

    Il est ainsi apparu «que la variation du gène SNAP25 change l’expression de la protéine associée dans le cerveau, ce qui impacterait le traitement de l’information entre les régions cérébrales impliquées dans la régulation des émotions». Pour sa part, l'imagerie génétique, combinant IRM anatomique et fonctionnelle de repos, montre, en lien avec ce mécanisme, «que dans les deux cohortes, le variant à risque est associé à un plus grand volume d’une zone cérébrale, l’amygdale, et une connectivité fonctionnelle préfronto-limbique altérée».

     

    Au bout du compte, cette étude «confirme l’existence d’un facteur de risque commun à la schizophrénie et au trouble bipolaire : la variation du gène SNAP25» et, en plus d’apporter un éclairage sur le mécanisme de maladies très fréquentes (elles «touchent chacune 1 % de la population adulte et sont handicapantes»), ses conclusions «suggèrent l’existence de symptômes potentiellement présents chez des patients ayant des maladies variées dans lesquels le gène est impliqué».

     

     


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