• Zoologie: les chats domestiques ne descendent pas du chat sauvage européen (Felis silvestris silvestris) mais du chat sauvage d'Afrique (Felis silvestris lybica)!____¤201706

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «The palaeogenetics of cat dispersal in the ancient world» ont été publiés dans la revue Nature Ecology & Evolution, a permis de confirmer que les chats domestiques ne descendent pas du chat sauvage européen (Felis silvestris silvestris) mais du chat sauvage d'Afrique (Felis silvestris lybica).

     

    L'analyse des restes «de 230 chats morts il y a 10.000 ans pour les plus âgés et durant la première moitié du 20e siècle pour les plus jeunes» n'a donné de résultats que pour six chats, l’ADN des autres étant «trop fortement dégradé du fait des mauvaises conditions de conservation». Ces échantillons disponibles ont néanmoins permis de «suivre le parcours de ces petits félins à travers les âges».

     

    Ces analyses montrent que «le chat (Felis catus) n'a pas été domestiqué une, mais deux fois au cours du temps»: une première vague «arrive au moment de la néolithisation de l’Europe, il y a 5000-6000 ans», tandis que la «deuxième vague débute durant le 5e siècle».

     

    Le chat trouve alors «peu à peu sa place dans les civilisations grecques et romaines et au-delà». On retrouve sa présence «dans les ports vikings dont celui de Ralswiek, entre le 7e et le 11e siècle après Jésus-Christ». Embarqués volontiers pendant plusieurs siècles dans les navires «pour chasser les rongeurs qui abîment le matériel et consomment les vivres», les chats finissent par être présents sur tous les continents sauf l'Antarctique.

     

    L'étude ici présentée confirme «que les chats qui partagent nos vies ne descendent pas du chat sauvage européen (Felis silvestris silvestris) mais du chat sauvage d'Afrique (Felis silvestris lybica), un animal que l'on retrouve encore en Afrique du Nord et au sud de l'Asie Mineure». C'est «au Proche-Orient, berceau de l'agriculture, qu'humains et chats ont appris à se connaître», car le chat était «attiré dans les villages par l’afflux de rongeurs que les stocks de grains d’orge et de blé ne manquait pas de provoquer».

     

    Il est cependant «difficile de déterminer avec exactitude quand a débuté la domestication», car ce processus «semble ne pas avoir altéré profondément la morphologie, la physiologie, le comportement et l'écologie des chats par rapport à ce qui a pu être observé par exemple chez les chiens».

     

    Néanmoins, la couleur du pelage est un indice: en effet, «le gène qui code pour les tâches, ou marbrures, n’existe que chez le chat domestique, le pelage du chat sauvage étant, lui, exclusivement tigré». En fait, comme preuve de date irréfutable, on peut également indiquer que «les caractéristiques physiques commencent à être sélectionnées seulement au 19e siècle pour permettre l'émergence de races fantaisistes».

     

     


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