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Par Robert Brugerolles le 25 Avril 2013 à 10:48
Un article, soumis le 24 avril 2013 par la collaboration LHCb du CERN à la revue Physical Review Letters, fait état, à partir de l'analyse de données collectées par l’expérience en 2011, de l’observation pour la première fois, dans les désintégrations de la particule B0s ,(une particule neutre), d’une asymétrie entre la matière et l’antimatière, connue sous le nom de violation de charge-parité (CP), jusqu'à présent, relevée seulement chez trois autres particules subatomiques (les kaons, le méson B0, le méson B+).
Par la recherche d'infimes différences entre les particules et les antiparticules, les expériences LHC visent à expliquer la prépondérance de la matière sur l’antimatière dans le monde qui nous entoure. Ces phénomènes de violation de CP, qui s’expliquent dans le Modèle standard, appellent, pour certains écarts des études plus détaillées.
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Par Robert Brugerolles le 21 Avril 2013 à 11:29
Des travaux, dont les résultats ont été publiés le 14 avril 2013 dans la revue Nature Nanotechnology, ont abouti à la mise au point de particules nanométriques qui, après injection dans la circulation sanguine, pourraient neutraliser une vaste famille de toxines.
Ces particules de 85 nanomètres de diamètre, qui agissent comme des leurres, sont conçues pour absorber les toxines fabriquées par des bactéries ou contenues dans les venins, qui se fixent à la surface des cellules de l’organisme attaqué et provoquent des trous dans leurs membranes, au point d’entraîner leur mort. Constitués d’un cœur en polymère, ces nanoéponges, sont recouvertes d’une membrane extraite de globules rouges, qui leurre les toxines formant des pores car elles s'attaquent notamment à la surface de ces globules.
Testées sur des souris, auxquelles avait été inoculée une dose mortelle de la toxine alpha, produite par les staphylocoques dorés, il est apparu que chez celles où, au préalable, on avait inoculé les nanoéponges, la mortalité tombe à 11 pour cent, tandis que chez les souris où l’inoculation est postérieure à l’injection de la toxine, la mortalité est de 56 pour cent. De plus, ces nanoéponges chargées de toxines se sont accumulées dans le foie des souris, sans y provoquer de dommages.
Ceci dit, avant de pouvoir procéder à de premiers essais cliniques sur l'homme, il reste du travail pour bien améliorer cette stratégie apparemment prometteuse.
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Par Robert Brugerolles le 19 Avril 2013 à 11:49
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science du jeudi 18 avril, rapporte la découverte, grâce au télescope spatial Kepler, de deux exoplanètes aux dimensions comparables à la Terre (leur rayon respectif est de 1,41 et 1,61 fois celui de la Terre), potentiellement habitables, dénommées "Kepler-62 e" et "Kepler-62 f". Elles s'ajoutent aux planètes potentiellement habitables détectées jusqu'à présent.
Lancé en 2009, le télescope Kepler recherche des planètes sœurs de la Terre pouvant abriter la vie dans la Voie Lactée en scrutant le ciel en direction des constellations du Cygne et de la Lyre.
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Par Robert Brugerolles le 19 Avril 2013 à 11:23
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature du 18 avril 2013, rapporte la découverte, grâce à l'observatoire spatial Herschel, de la galaxie la plus prolifique en création d'étoiles connue dans l'Univers jeune (moins d'un milliard d'années): le taux de formation stellaire dans cette galaxie, dénommée HFLS3, est de l'équivalent de 3000 soleils par an, soit 2000 fois plus que dans la Voie Lactée.
Cette galaxie représente un phénomène extrême de «flambée stellaire maximale» car toute la galaxie produit si frénétiquement de nouvelles étoiles que leur propre radiation risque d'éparpiller la matière de la galaxie elle même.
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Par Robert Brugerolles le 19 Avril 2013 à 10:52
Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature, ont permis d'aboutir au séquençage du génome du coelacanthe africain, un poisson à nageoires charnues phylogénétiquement proche des mammifères terrestres, présenté comme un «fossile vivant». En effet, ce poisson, qui a peu évolué au niveau morphologique lors des 300 derniers millions d'années pourrait ressembler à un des derniers ancêtres aquatiques du groupe des tétrapodes, cet ensemble de vertébrés avec deux paires de membres et à respiration pulmonaire, qui comprend les amphibiens, les oiseaux, les reptiles et les mammifères.
L'analyse montre que les dipneustes sont plus proches des tétrapodes que les cœlacanthes. De plus, le génome du cœlacanthe contient environ 25% d'éléments transposables, les transposons, des moteurs puissants de l'évolution et de la biodiversité, qui peuvent induire des mutations; il en a même plus que le génome des oiseaux et des mammifères dont certaines de ces familles ont été actives pendant l'évolution du cœlacanthe.
Le séquençage du génome de la seconde espèce connue de cœlacanthe (deux espèces ont été décrites : le cœlacanthe Africain Latimeria chalumnae et le coelacanthe Indonésien Latimeria menadoensis), le coelacanthe Indonésien, devrait permettre d'affiner la compréhension de l'évolution des gènes et des éléments transposables dans le génome de ce fossile vivant.
Ces données génétiques vont être très précieuses pour éclairer l'évolution des tétrapodes et permettre de mieux comprendre comment s'est faite la transition évolutive entre milieu aquatique et colonisation du milieu terrestre par les vertébrés.
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