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Des travaux, dont les résultats ont été publiés le17 juillet dans la revue Nature, ont permis d'aboutir l'inactivation in vitro du chromosome 21 surnuméraire dans des cellules issues d'un patient trisomique.
Ce succès a été obtenu en utilisant le gène nommé Xist, qui permet aux femmes, très tôt dans le développement de leur embryon, d'inactiver l'un de leurs chromosomes XX en permettant la production d'une grande quantité d'ARN non codant (ARNnc) qui enrobe le chromosome supplémentaire et le recroqueville sous la forme d'un corpuscule de Barr, qui reste collé à la paroi du noyau cellulaire.
Les cellules prélevées sur le patient trisomique ont d'abord été reprogrammées en cellules souches, puis le gène Xist a été inséré dans l'un des trois chromosomes 21, qui est apparu transformé en corpuscule de Barr. Il faut cependant souligner que le procédé n'est pas complètement efficace, même s'il a été constaté que deux gènes portés par le chromosome 21, le gène de l'enzyme DYRK1A (dont la surexpression semble liée à l'apparition du retard mental chez les trisomiques) et le gène de la protéine APP (lié au risque accru pour les personnes atteintes de trisomie 21 de développer la maladie d'Alzheimer) ont été pour tout ou partie réprimés.
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Des travaux, dont les résultats sont publiés dans la revue Astrophysical Journal, ont permis de saisir, pour la toute première fois, grâce au VLT, un nuage de gaz très étiré par le trou noir supermassif qui occupe le centre de la Voie lactée. L'allongement de ce nuage, baptisé G2, est si grand (plus de 160 milliards de kilomètres de part et d'autre du point de l'orbite le plus proche du trou noir) que sa partie avant s'éloigne du trou noir à plus de 10 millions de km/h, après avoir dépassé le point le plus proche de sa trajectoire, alors que sa partie arrière continue de chuter sur le trou noir.
C'est en observant, durant plus de 20 heures avec l'instrument SINFONI qui équipe le VLT, la région entourant le trou noir que les mesures des vitesses des différentes parties du nuage ont pu être obtenues. La campagne d'observation intense, associée à cet événement unique «dont la durée s'étend sur plus d'une année», procurera une somme de données considérable «sur le nuage de gaz ainsi que sur les régions situées à proximité du trou noir qui n'ont pas fait l'objet d'études antérieures et sur les effets extrêmes d'un champ de gravité très intense».
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Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Journal of Geophysical Research- Oceans, ont permis de mettre au point le premier dispositif de «sismique réflexion» dédié à l'observation de structures thermohalines situées entre 10 et 150 mètres de profondeur: ce succès a été concrétisé par l'obtention d'une image à haute résolution latérale de la thermocline saisonnière du plateau continental breton.
Selon les régions océaniques, les saisons, la thermocline, qui est une fine couche de transition séparant les eaux superficielles chaudes des eaux profondes plus froides, se situe entre 10 et 800 mètres de profondeur. Comme la réflectivité de la thermocline aux ondes acoustiques est fonction de son épaisseur et du contraste global de température entre les eaux superficielles et profondes, la sismique réflexion permet d'obtenir une image acoustique de sa structure. Cette méthode, employée principalement par les géologues et l'industrie pétrolière pour imager l’intérieur de la Terre, est utilisée depuis une dizaine d'années pour observer, à l’aide d’ondes acoustiques, la structure thermohaline fine de l'océan profond (le plus souvent au delà de 150 m de profondeur).
Le test sur le plateau continental breton au cours de la campagne ASPEX en juin 2012, a permis «d'obtenir une image inédite de la thermocline saisonnière, située à 30 mètres de profondeur, ainsi que de ses perturbations par les ondes océaniques internes, grâce à la haute résolution latérale (10 m) apportée par la sismique réflexion», démontrant «le fort potentiel de cette technique pour l'étude des structures de petite échelle de la partie superficielle de l'océan».
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature, indique que les immenses plaines de Mercure sont de vastes épanchements de lave provoqués par le Grand Bombardement Tardif (LHB), qui a eu lieu entre 4,1 et 3,9 milliards d'années et qui est bien expliqué par le modèle de Nice.
La démonstration présentée par l'article a été développée à partir des données de la sonde MESSENGER et du taux de cratérisation des plaines de Mercure les plus jeunes. La méthode s'appuie sur les analyses de la Lune, qui ont servi d'étalon en reliant par une courbe le taux de cratérisation d’une région lunaire à son âge.
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Des travaux, dont les résultats ont été présentés récemment à San José lors de la Conference on Lasers and Electro-Optics (CLEO’13), ont permis de développer une technologie permettant de stocker des informations sur une sorte de verre possédant trois couches de points nanostructurés séparés par cinq micromètres. L’espace des paramètres de codage est à cinq dimensions: à savoir la dimension-position en trois dimensions, à laquelle il faut rajouter la dimension-taille et la dimension-orientation. Les données sont inscrites et lues à l’aide d’un faisceau laser femtoseconde.
La mise oeuvre de cette nouvelle technologie de mémoire, devrait rendre possible le stockage, pendant au moins un million d'années, d'un maximum de 360 térabits (environ 100 fois plus que les disques actuels) sur un disque qui résiste au feu.
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