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Par Robert Brugerolles le 28 Février 2013 à 18:20
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Scientific Reports, a démontré que les cerveaux de deux rats séparés par un continent, mais connectés par le moyen d'électrodes, ont pu collaborer pour accomplir une tâche simple: ainsi, à l'aide de ce lien électronique, le premier rat, hébergé dans un institut de recherches au Brésil, a pu envoyer des signaux cérébraux pour guider son congénère, situé dans un laboratoire américain, et l'aider ainsi à obtenir une récompense.
Cette expérience prouve qu'il devient possible d'associer des cerveaux d'animaux pour créer un ordinateur "biologique" d'un nouveau genre. Cette démarche pourrait apporter un certain bénéfice aux patients atteints de paralysie ou de syndrome d'enfermement.
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Par Robert Brugerolles le 28 Février 2013 à 10:08
Des travaux, dont les résultats ont été publiés le 28 février dans la revue Nature, ont permis de découvrir une nouvelle piste pour récupérer l'énergie osmotique, grâce à un dispositif expérimental original permettant, pour la première fois, d'étudier le transport osmotique des fluides à travers un nanotube unique de Bore-Azote. L'intensité du courant traversant ce nanotube est de l'ordre du nanoampère, soit plus de mille fois celui produit par les autres méthodes cherchant à récupérer l'énergie osmotique.
Cette expérience est une très bonne nouvelle en vue de la croissance de l'utilisation des énergies renouvelables: en effet, la capacité théorique de l'énergie osmotique au niveau mondial (concentrée au niveau des embouchures des fleuves) serait d'au moins 1 Térawatt, soit l'équivalent de 1000 réacteurs nucléaires.
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Par Robert Brugerolles le 28 Février 2013 à 08:44
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue The Lancet, révèle que cinq grandes maladies psychiatriques (troubles autistiques, troubles du déficit de l'attention avec hyperactivité, troubles bipolaires, dépression majeure et schizophrénie) avaient en commun des défauts sur les chromosomes 2 et 10 ainsi que sur deux gènes participant à la régulation du calcium dans les cellules du cerveau. Ces gènes, cependant, font partie d'un tableau général et n'expliquent pas à eux seuls les causes des troubles.
Ces conclusions découlent d'une grande enquête sur le patrimoine génétique de 33 332 patients atteints par les troubles cités, qui a été comparé à celui d'un groupe témoin composé de 27 888 personnes non atteintes par ceux-ci.
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Par Robert Brugerolles le 25 Février 2013 à 17:48
Des travaux, dont les résultats ont été publiés le 21 février 2013 dans PLoS Pathogens, ont permis d'identifier un nouveau mécanisme contrôlant l'expression des principaux gènes de virulence de Streptococcus agalactiae (streptocoque du groupe B), une bactérie commensale des voies digestives et génitales normalement asymptomatique chez l'adulte, mais qui représente la principale cause d'infections invasives chez les nouveau-nés en France.
Ainsi, au système d'adaptation des bactéries à deux composants, le plus répandu, vient s'ajouter ici, un troisième composant dénommé Abx1: cette protéine membranaire de Streptococcus agalactiae est nécessaire à l’activité du système à deux composants «CovSR», principal régulateur de la virulence de la bactérie. Le troisième composant maintient le système de régulation dans un état intermédiaire d’activation, favorable à la bactérie et nécessaire au développement de l’infection. La virulence du streptocoque est fortement diminuée lorsque ce système est bloqué dans un état activé ou désactivé.
Cette découverte ouvre de nouvelles pistes pour contrôler le passage de Streptococcus agalactiae d'un état sans danger pour la santé à un état virulent. De plus, le troisième composant découvert appartient à une famille de protéines très répandues chez les bactéries, qui pourrait, de ce fait, être impliqué dans l'adaptation et la virulence d'autres pathogènes pour l'homme, comme le staphylocoque doré, responsable d'infections nosocomiales redoutables.
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Par Robert Brugerolles le 24 Février 2013 à 20:53
Une étude, dont les résultats sont publiés dimanche 24 février dans la revue Nature Geoscience, révèle l'existence d'un fragment de continent, sous l'île Maurice et la Réunion, dissimulé par une épaisse couche de lave à plusieurs milliers de mètres sous l'Océan indien. Dénommé Mauritia, il s'est détaché il y a 60 millions d'années environ de l'actuelle Madagascar, au moment où l'île dérivait en s'éloignant de l'Inde et recouvert ensuite par d'énormes quantités de lave remontée du coeur de la Terre.
Mauritia provient de la fragmentation au Jurassique de la partie orientale du Gondwana, un supercontinent apparu il y a 600 millions d'années, dont les autres fragments sont Madagascar, l'Inde, l'Australie et l'Antarctique (qui ont progressivement migré pour occuper leur position actuelle), mais aussi l'archipel des Seychelles.
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