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Par Robert Brugerolles le 23 Février 2013 à 12:10
Une étude, dont les résultats sont publiés le 22 février 2013 dans la revue en ligne Science Express, révèle que les fleurs émettent un faible champ électrique, avec des tensions de l'ordre de 30 volts, qui signale aux insectes pollinisateurs la présence de nectar dans leur corolle.
Lorsqu'une fleur reçoit la visite d'un bourdon (qui se charge positivement en vol en entrant en contact avec les poussières), elle perd automatiquement une bonne partie de sa charge électrique négative. Cette charge paraît totalement guider le comportement des bourdons qui recherchent le nectar. Ainsi, lorsque les bourdons ont le choix, ils ne se posent que sur les fleurs ayant un champ électrique suffisant. Ils ne visitent pas celles ayant une charge ne dépassant pas 10 volts, même si elles ont de l'eau sucrée dans leur corolle.
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Par Robert Brugerolles le 23 Février 2013 à 09:27
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science du 22 février, révèle qu'une mouche du vinaigre, Drosophila melanogaster, est amenée pour défendre sa progéniture à pondre ses œufs dans de l'alcool.
Une expérience a permis de le constater: en présence de guêpes parasitoïdes femelles, qui pondent leurs œufs dans les larves des drosophiles, ce diptère, qui a le choix entre deux récipients à nourriture, l'un contenant 6 % d'alcool pur et l'autre sans alcool, décide le plus souvent de pondre dans celui contenant de l'alcool. Ce qui est remarquable, c'est que, lorsque la mouche trouve dans son environnement seulement des guêpes mâles ou des guêpes d'une espèce non parasitaire de ses larves, elle pond ses œufs dans la coupelle sans alcool.
Comme l'alcool à 6 % peut présenter tout de même une certaine toxicité pour les larves, Drosophila melanogaster paraît capable de faire un calcul coût/bénéfices pour assurer la survie de sa descendance.
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Par Robert Brugerolles le 22 Février 2013 à 10:50
Des travaux, dont les résultats sont publiés dans la revue Physical Review Letters du 22 février 2013, ont permis d'élaborer une nouvelle méthode pour étudier l'expansion de l'univers. Elle consiste à observer une classe spéciale de trous noirs actifs qui se trouvent dans les centres de nombreuses galaxies, des galaxies de Seyfert de type 1.
Les modèles théoriques, qui expliquent les propriétés extrêmes de ces trous noirs, sont basés sur l’existence d’un disque d'accrétion gazeux "svelte", pour lequel la quantité d'énergie émise autour du trou noir est proportionnelle à la masse du trou noir. En mesurant la masse du trou noir, on peut donc déduire la quantité de radiation électromagnétique émise et donc sa distance. L'observation de ces trous noirs extrêmes, à de grandes distances, permet donc de mesurer le taux d'expansion de l'univers, et sa variation.
La méthode a été vérifiée avec succès avec des galaxies proches et l'article décrit la façon de détecter ces trous noirs extrêmes à des distances cosmologiques et à des âges où l'univers commençait son expansion accélérée.
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Par Robert Brugerolles le 22 Février 2013 à 10:17
Une étude, dont les résultats sont publiés dans la revue Remote Sensing of Environment, a permis de mettre en évidence la réponse rapide des diatomées (un groupe de phytoplancton, qui influence fortement la capacité des océans à jouer le rôle de puits ou de sources de carbone) aux variations climatiques rapides aux hautes latitudes.
Plus précisément, c'est la réponse des diatomées aux événements extrêmes de deux modes rapides (pluriannuels) de variabilité climatiques, l’Oscillation Nord Atlantique (NAO, pour North Atlantic Oscillation) et le Mode annulaire austral (SAM, pour Southern Annular Mode), qui a été analysée à partir de trois jeux de données indépendants qui conduisent à des conclusions identiques: une réponse de l'ordre de quelques mois des diatomées aux événements extrêmes de la NAO et du SAM.
Cependant, si globalement, au niveau de chacun des bassins, le groupe des diatomées devient plus fréquemment dominant lors des extrêmes positifs de ces modes de variabilité, la situation est plus contrastée au niveau régional, surtout aux hautes latitudes australes où, sur de larges zones, le groupe des diatomées devient au contraire moins fréquemment dominant.
Ces travaux montrent qu'il convient de tenir compte des changements à grandes échelles des conditions climatiques dans les études visant à évaluer la sensibilité de différents cycles biogéochimiques marins aux variations climatiques.
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Par Robert Brugerolles le 22 Février 2013 à 09:41
Une étude, dont les résultats sont publiés dans la revue American Journal of Political Science, apparaît indiquer que la peur a une forte composante héritable, en partie d'origine génétique et que les individus les plus craintifs (surtout ceux qui présentent un certain type d’anxiété nommée peur sociale) exprimeraient ce caractère par des comportements xénophobes, racistes ou sectaires.
La composante héritable de la peur a d'abord été testée sur 30000 Américains au sein de familles comportant des frères et des sœurs, parents, oncles et tantes, dans certains cas des jumeaux. Dans une seconde étape cette susceptibilité initiale à la peur a été mise en rapport avec les attitudes de rejet vis-à-vis des immigrés et c'est à ce moment-là, qu'une très forte corrélation entre ces deux variables a été détectée.
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