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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), a permis, grâce à l’interprétation sismologique de données obtenues par le satellite CoRoT, la mise à jour des caractéristiques de l’étoile HD52265 (masse, rayon, âge, vitesse de rotation interne et inclinaison). De ces paramètres, ont été déduites des informations permettant de mieux définir la planète HD52265b qu’elle abrite.
Les observations de l'étoile HD52265 (une étoile G0V de séquence principale), obtenues avec CoRoT et leur confrontation à une grille de modèles stellaires standards permettent de la caractériser précisément en lui attribuant une masse de 1.27 +/-0.03 MS, un rayon de 1.34 +/- 0.02 RS et un âge de 2.37 +/-0.39 Gy. De plus, sa rotation interne moyenne a été estimée à Ω/ΩS=2.31 +0.45/-0.69 et son inclinaison à i=36 +15/-10 degrés par rapport à l’axe de visée. Enfin, la signature de taches dans la courbe de lumière de HD52265 apporte «une mesure de la rotation de surface et suggère une rotation différentielle avec la latitude».
Ces informations ont abouti, à leur tour, à préciser l’étude de la planète HD52265b, «qui apparaît comme un cas typique de Jupiter chaud» (avec un demi-grand axe orbital de 0.504+/-0.029 UA mesuré en vitesse radiale) et notamment sa masse: dans l’hypothèse où l’orbite planétaire serait dans le plan de rotation de HD52265, sa valeur serait: Mp= 1.85+0.52/-0.42 MJ.
Pour terminer, il faut souligner que l'approche exemplaire, développée dans ce travail, représente la ligne directrice du projet PLATO actuellement soumis à l’ESA.
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature, décrit Megaconus mammaliaformis, un mammalien de la taille d’un rat, qui vivait au Jurassique moyen, il y a 165 millions d’années.
Ses restes fossilisés, découverts sur le site de Daohugou dans la formation géologique de Tiaojishan (Région autonome de Mongolie-intérieure), avec des dents identiques à celles trouvées en Chine il y a plus d’un siècle, permettent de donner une apparence précise à cette espèce jusque là bien mystérieuse. Cet animal à fourrure (des traces des poils qui recouvraient son corps ont été retrouvées) a été classé dans la famille des éleuthérodontidés.
Pesant environ 250 g, il se déplaçait en marchant au sol, «car il ne pouvait ni grimper aux arbres, ni sauter de branche en branche» du fait que «la fusion de ses tibias et de ses péronés limitait la flexibilité de ses pattes arrière». Ainsi exposé aux prédateurs, ce mammalien pouvait s'en défendre, grâce, en particulier, à ses «éperons connectés à des glandes à venin sur ses membres postérieurs». Il faut cependant retenir que le mélange de caractères primitifs et modernes, qui lui sont associés, suscite quelques interrogations.
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Des travaux, dont les résultats sont publiés dans la revue Astrophysical Journal, ont permis de photographier, grâce aux données infrarouges du télescope Subaru installé à Hawaï, l'exoplanète GJ 504b, qui orbite assez loin (en fait, à une distance d'environ neuf fois celle qui sépare Jupiter du Soleil) de son étoile GJ 504, située dans la constellation de la Vierge à 57 années-lumière de la Terre.
Massive comme plusieurs Jupiter, GJ 504b a néanmoins une taille similaire à la géante du système solaire et c'est, actuellement, la planète la plus légère jamais observée autour d'un astre semblable à notre Soleil. Sa température est estimée à environ 237 degrés Celsius.
GJ 504 est légèrement plus chaude que le Soleil, mais bien plus jeune (seulement 160 millions d’années contre un peu plus de 4,5 milliards d’années pour le système solaire). C'est précisément à cause de leur jeunesse que les systèmes de ce type sont favorables aux observations directes: en effet, les planètes, qui en font partie, «n'ont pas eu le temps d’évacuer la chaleur accumulée durant leur formation, ce qui améliore leur luminosité infrarouge».
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans le Journal of Experimental Biology (JEB), a permis d'identifier NGFFYamide comme étant la molécule qui provoque la contraction et la rétraction de l’estomac des échinodermes.
Il faut savoir que, pour se nourrir, les étoiles de mer dévaginent leur estomac, qui sort par leur bouche et entre en contact avec les tissus de leurs proies: «une lente digestion externe commence alors» qui aboutit à la formation d’un liquide, qui sera absorbé lorsque l’estomac se rétractera et sera «totalement digéré par dix glandes adaptées».
Dans des travaux antérieurs, SALMFamide, le neuropeptide, qui contrôle la dévagination de l’estomac, avait déjà identifié. Pour isoler la nouvelle protéine, «l’ensemble des molécules d’ARN issues de la transcription du génome dans des cellules nerveuses d’étoiles de mer communes (Asterias rubens)» a été analysée.
Pour distinguer les fonctions de plusieurs molécules retenues, «des tests pharmaceutiques ont été réalisés avec des neuropeptides isolés sur des cellules stomacales in vitro, puis in vivo». Il est alors apparu que le neuropeptide NGFFYamide est la molécule qui provoque la contraction et la rétraction de l’estomac des échinodermes. Il faut d'ailleurs noter que l'un des plus proches cousins de ce neuropeptide régule, chez l’Homme, l’anxiété et l’excitation.
Ceci dit, comme, par exemple, les acanthasters pourpres (Acanthaster planci), sont responsables de la destruction de nombreux récifs coralliens dans l'océan Pacifique, cette découverte permet d'envisager la création d'une «substance qui forcerait la rétractation de l'estomac des 'envahisseurs' en train de commettre leurs méfaits, les condamnant ainsi à moins manger».
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Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science, confirment logiquement que les hommes sont apparus en même temps que les femmes, contrairement à ce que des analyses antérieures pouvaient laisser croire!
Au moyen d'une méthode récente de séquençage, le décryptage «du chromosome Y de 69 mâles vivant actuellement dans différentes régions du monde: l’Afrique sub-saharienne, la Sibérie, le Cambodge, le Pakistan, l’Algérie et le Mexique» a été effectué de même que celui leur ADN mitochondrial.
Comparées «deux à deux afin de connaître la période approximative pendant laquelle vivait l’ancêtre commun de toutes ces personnes», les résultats des séquences «obtenus à partir des données du chromosome Y et de l’ADN mitochondrial ne sont pas identiques, mais sont relativement proches»: ainsi pour le chromosome Y, l’ancêtre commun des hommes se situe il y a 156.000 à 120.000 ans, alors que, pour l’ADN mitochondrial, il se place entre 148.000 et 99.000 ans. Le fait que l'intersection entre ces deux intervalles ne soit pas vide est rassurant pour l'esprit.
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