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Une étude, dont les conclusions ont été publiées mercredi 6 février dans la revue Environmental Health Perspectives, révèle que les femmes enceintes les plus exposées aux polluants des gaz d'échappement des automobiles et des centrales à charbon ont un risque plus élevé d'avoir un enfant dont le poids à la naissance est insuffisant (moins de 2,5 kilos).
La plupart des données de cette recherche, basée sur trois millions de naissances dans neuf pays et dans quatorze sites en Amérique du Nord, en Afrique du Sud, en Europe, en Asie et en Australie, ont été collectées entre le milieu des années 1990 et la fin de la décennie 2000.
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Une étude, dont les résultats ont été publiés le 25 janvier dans la revue PLoS One, semble indiquer que les hommes seraient capables de détecter des différences d'odeur entre certaines molécules ne différant que par des isotopes: en effet, alors que les participants aux tests ont été incapables de distinguer des acétophénones normales de leurs isotopes deutérées (où les atomes d'hydrogène ont été substitués par des atomes de deutérium), ils ont pu y arriver pour des muscs, qualifiant d'odeur «grillée» les formes contenant du deutérium.
Cette observation plaide en faveur de la théorie, défendue depuis 1996 par Luca Turin, l'auteur du test, qui affirme que les récepteurs détectent les vibrations internes des molécules, comme le fait un spectroscope de masse. Cette proposition s'oppose à la théorie classique qui explique l'olfaction par l'établissement d'une liaison entre un odorant et un récepteur, comme une clé correspond à sa serrure.
Des expériences futures devraient pouvoir trancher la question car les deux théories font des prévisions différentes sur l'olfaction: des molécules de même forme mais vibrant différemment, comme lorsque du deutérium remplace de l'hydrogène, pourraient présenter une odeur différente, tandis que deux molécules ayant des vibrations identiques, mais des formes différentes, devraient avoir la même odeur.
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Une étude, dont les résultats ont été publiés mardi 5 février dans la revue Nature Communications, révèle que la taupe à queue glabre (Scalopus aquaticus) dispose d'un odorat en stéréo pour localiser ses proies. Deux tests en administrent la preuve.
Le premier test a consisté à boucher l’une des narines de ce mammifère avant de lui faire chercher de la nourriture. Sa trajectoire déviait alors vers la droite lorsque la narine gauche était bouchée et vers la gauche lorsque c'était la narine droite qui l'était et, surtout, elle mettait beaucoup plus de temps que de coutume à parvenir à trouver de la nourriture.
Dans le second test, de petits tubes en plastique ont été insérés dans les narines de la taupe en les croisant de façon que la narine droite de l’animal sente l’air provenant de sa gauche et la narine gauche celui venant de la droite. Ce dispositif a complètement désorienté les taupes, qui ont même fréquemment échoué à trouver la nourriture qui leur était destinée.
L'existence d'un système olfactif en stéréo chez la taupe suggère que d’autres animaux pourraient également disposer de cette faculté. Il appartient maintenant aux chercheurs d'en faire le recensement.
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), révèle la signature, à partir de comparaison des génomes d’aborigènes australiens et de populations indiennes, sud-asiatiques et guinéennes, d’un transfert d’environ 11% de gènes de l’Inde vers l’Australie, remontant selon des simulations à 141 générations, soit il y a environ 4 000 ans.
Cette conclusion est particulièrement intéressante car elle semble apporter une réponse à l'apparition de divers changements qui ont eu lieu à cette époque en Australie. On peut citer, parmi ceux-ci, l’apparition de microlithes, des nouvelles utilisations des plantes et les premières traces fossilisées en Australie d'un canidé d’apparence très semblable à celle des chiens indiens, le dingo. De nouvelles recherches vont devoir approfondir les liens entre tous ces éléments qui stimulent notre curiosité.
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Une étude, publiée lundi 4 février par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), vient de démontrer, à l'échelle des Pays-Bas, qu'il est possible en pratique d'effectuer un relevé précis des précipitations grâce aux perturbations des réseaux de téléphonie mobile, en suivant un principe exposé dans un article publié par Science en 2006.
Une distorsion existe bien, mais une fois celle-ci analysée et compilée, la modélisation permet de donner une image des passages pluvieux aussi fidèle que les radars et les pluviomètres habituellement utilisés par les services de météorologie.
Compte tenu du fait que les réseaux de téléphonie mobile couvrent 90 % de la population mondiale et les opérateurs utilisent une technologie identique, il est donc, désormais possible avec un seul et unique algorithme, de mesurer l'intensité des pluies sur toute la planète.
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