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Une étude, dont les résultats sont publiés dans la revue Geology, a permis, en combinant analyse micro-cartographique et modélisation thermodynamique, de reconstituer le trajet Pression-Température de roches (éclogites) provenant du massif de Stak au nord-ouest de l’Himalaya, et ce malgré leur forte rétromorphose.
Les roches étudiées ont d’abord été enfouies jusqu’à environ 75 km où la pression atteint 2,5 gigapascals et la température plus de 700°C, puis elles sont remontée rapidement jusqu’à 45km sans avoir le temps de se rééquilibrer avec la température ambiante; mais, par la suite, le trajet refroidit ce qui signifie que la roche remonte plus lentement en s'équilibrant avec les roches environnantes plus froides.
Ce trajet Pression-Température reconstitué démontre que le massif éclogitique de Stak a subi une histoire métamorphique comparable aux massifs voisins de Kaghan et du Tso Morari. L'existence d’une province éclogitique de plus de 500 km de long prouve ainsi qu’une grande partie de la marge indienne est descendue en subduction continentale, vérifiant l'hypothèse, avancée en 1986 par M. Mattauer, d’une telle subduction pour l’Himalaya.
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Des travaux, dont les résultats ont été publiés le 1er mars dans la revue Science, révèlent, grâce à l'analyse de glaces issues de 5 forages en Antarctique, que l'augmentation de température en Antarctique durant la dernière déglaciation (il y a 20 000 à 10 000 ans) se serait produite en même temps que l'augmentation de la concentration en dioxyde de carbone (CO2).
Pour parvenir à cette conclusion, la profondeur de piégeage des gaz dans la glace a été évaluée à partir de l'isotope 15 de l'azote des bulles d'air, tandis que la détermination de la température en Antarctique et son déphasage par rapport au CO2, ont été estimées par une méthode statistique innovante.
Il faut souligner que cette découverte, suggèrant que le CO2 pourrait être une cause possible du réchauffement, vient contredire de précédents travaux qui indiquaient un retard de la hausse du CO2 par rapport à celle des températures antarctiques.
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Une étude, dont les résultats ont été publiés en ligne le 22 février dans la revue The American Journal of Primatology, montre que les chimpanzés, qui jouent, peuvent le faire seulement pour le bien-être que cela procure sans chercher à avoir d'autres récompenses.
La preuve en a été donnée par six d'entre eux du zoo de Whipsnade, au nord de Londres, qui étaient libre de jouer ou non avec un dispositif placé simplement dans leur environnement habituel: ce jeu de réflexion consistait à faire progresser de l'extérieur un objet dans un système de tuyaux de plomberie assemblés entre eux pour former une sorte de labyrinthe. Il est apparu que les singes ont été aussi prompts à jouer qu'il s'agisse d'un dé ou d'une noix du Brésil jouant le rôle de gourmandise.
Cette découverte ouvre la voie à d'autres recherches sur le sentiment de bien-être des grands primates et constitue un encouragement à ce que les zoos se munissent de dispositifs stimulant les capacités cognitives des animaux.
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