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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Neuroscience, a permis d'identifier, grâce à l’imagerie par IRM fonctionnelle, le cortex entorhinal latéral comme étant le point dans le cerveau d'où émerge la maladie d’Alzheimer.

     

    Cette découverte a pu être réalisée en observant 96 seniors sur une durée de 3 ans et demi. Comme, au bout de cette période, «la maladie d’Alzheimer a été diagnostiquée chez 12 d’entre eux», la comparaison entre les images du début du suivi et celles de personnes non malades, a fait apparaître «une nette baisse d’activité dans le cortex entorhinal latéral».

     

    Ensuite, «à mesure que la maladie progressait, d’autres zones du cortex cérébral ont montré des faiblesses, notamment le cortex pariétal, une région du cerveau impliquée dans la navigation et l’orientation dans l’espace». Ces observations semblent donc montrer que la maladie d’Alzheimer se répand «de proche en proche, la destruction d’un neurone affectant les autres neurones auxquels il est relié».

     

    Comme le cortex entorhinal latéral «communique avec l’hippocampe qui est le péage de l’autoroute des souvenirs», cette identification concorde bien avec le fait «que la maladie d’Alzheimer débute par un trouble de mémoire».

     

    Pour en savoir plus sur l'origine du dysfonctionnent des neurones du cortex entorhinal latéral, des expériences sur la souris ont, en outre, été menées. Il a été ainsi prouvé que le peptide bêta-amyloïde et la protéine tau, les «deux protéines déjà mises en évidence dans la maladie d’Alzheimer» agissaient simultanément pour développer la maladie.

     

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue PLoS ONE, suggère à partir d'analyses de l'os hyoïde fossilisé d'un Homme de Neandertal découvert en 1989 en Israël (hyoïde de Kebrara 2), que les Néandertaliens devaient parler d'une manière similaire à celle des humains modernes.

    L'os hyoïde, qui soutient les racines de la langue, est fondamental chez les hommes pour le langage: ainsi «chez les primates non-humains, l'os n'est pas placé à la bonne position, les empêchant de s'exprimer comme les hommes». Pour analyser le comportement de l'os hyoïde, situé dans la gorge, avec les autres os l'entourant, il a été fait appel «à des modèles informatique à rayons X en 3D».

    Ce travail, qui renforce l'hypothèse «selon laquelle le langage est une ancienne caractéristique de notre lignée qui remonte au moins au dernier ancêtre que nous partageons avec l'Homme de Neandertal» est une première indication qui demande à être précisée par d'autres études afin de mieux «comprendre les variations parmi les différents hominidés».

    Cependant, d'ores et déjà, comme des os hyoïdes bien plus vieux (datés de 500.000 ans), qui «appartiendraient à un parent des Hommes modernes et de Neandertal, l'Homo heidelbergensis», ont «été récemment mis au jour, en Espagne», il va falloir en priorité les intégrer au modèle informatique.

     


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    Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Monthly Notice of the Royal Astronomical Society, ont permis de mettre en évidence un anneau de comètes dans le système planétaire Fomalhaut C, qui est l'une des trois étoiles du système Fomalhaut (situé à 25 années-lumière dans la Constellation du Poisson Austral), grâce au télescope spatial Herschel.

    Fomalhaut C, la moins massive des trois étoiles du système Fomalhaut, aussi appelée LP 876-10, est «une naine rouge à la faible lueur rougeâtre invisible sans un bon télescope, et ne fut trouvée comme faisant partie du système Fomalhaut que très récemment, en octobre 2013».

    Dans ce système, l'étoile Fomalhaut A, l'une des plus brillantes étoiles du ciel, est célèbre «pour les images spectaculaires de son système planétaire formé à la fois d'une exoplanète (Fomalhaut b)et d'un anneau de comètes». C'est donc le second anneau de comètes détecté dans le système Fomalhaut. Cette nouvelle découverte pourrait aider à «mieux comprendre l'architecture des systèmes exoplanétaires».

    En effet, «il pourrait se faire qu'un anneau de comètes deviendrait observable seulement après avoir été frôlé par une autre étoile», car, comme «les orbites des comètes et de l'exoplanète autour de Fomalhaut A sont relativement excentriques», un type d'orbite facilement «engendré par des rencontres proches entre étoiles dans un système stellaire triple», cela indique que les forces gravitationnelles ont pu faciliter l'amorçage «des collisions entre comètes qui produisent quantité de poussières rendant l'anneau observable».

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science Translational Medicine, suggère que la narcolepsie pourrait être une maladie auto-immune, pour laquelle le système de défense de l’organisme se retourne contre lui-même.

     

     

    Caractérisée par une somnolence anormale dans la journée, la narcolepsie, dont les causes ne sont pas encore clairement identifiées, toucherait environ 30.000 patients en France.

     

    En se fondant sur des résultats précédents indiquant que la narcolepsie était en partie due à la mort des cellules cérébrales qui produisent l’hypocrétine (un neuropeptide stimulant l’éveil), les travaux, ici présentés, ont montré que les malades présentaient un taux élevé de lymphocytes T anormaux réagissant à l’hypocrétine.

    Ainsi, la libération de ce neuropeptide induirait l’activation anormale des lymphocytes T et conduirait à une réponse immunitaire inappropriée.

     

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Scientific Reports, a permis de modéliser les écoulements atmosphériques et de prévoir l'intensité des ouragans et des typhons, grâce à des expériences effectuées sur des bulles de savon.

    Plus précisément des simulations d'écoulements sur des bulles de savon, reproduisant la courbure de l'atmosphère et s'approchant le plus possible d'un modèle simple d'écoulements atmosphériques ont permis d'obtenir des tourbillons qui ressemblent à des cyclones. Elles ont fait apparaître que la vitesse de rotation, faible au départ ou juste après la naissance du tourbillon, augmente de façon importante dans le temps et amorce ensuite sa décroissance après cette phase d'intensification.

    Ainsi, la vitesse de rotation des tourbillons sur les bulles a permis d'en tirer «une loi qui régit de façon précise l'évolution de leur intensité et de proposer un modèle simple pour prévoir celle des cyclones».

    Cette loi donne, en particulier, l'intensité maximale que va atteindre le tourbillon et «la durée nécessaire pour l'atteindre à partir de son évolution initiale»: concrètement la prévision «peut commencer une cinquantaine d'heures après la formation du tourbillon, période représentant à peu près le quart de sa durée de vie pendant laquelle les vitesses des vents s'intensifient».

    La validité de cette loi a été démontrée en l'appliquant à près de 150 vrais cyclones de l'océan Pacifique et de l'océan Atlantique.

     


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